Infiniti QX60 vs Buick Enclave : il ne fait pas semblant

Infiniti est la marque de luxe de Nissan. C’est connu et reconnu. Et c’est surtout très clair ; lorsqu’on se porte acquéreur d’un produit Infiniti, on accède à l’univers du véhicule de luxe.

Chez General Motors, la marque de luxe est Cadillac, pas Buick. En fait, avec cette dernière, on a droit à un entre-deux. La division nous soumet des modèles qui sont très bien, mais dont le prestige n’est pas aussi élevé qu’il peut l’être avec un Cadillac… ou un Infiniti.

Voilà une situation qui ne facilite pas la vie des propositions de la marque. Elles doivent se battre avec de véritables modèles de luxe alors qu’elles n’ont pas nécessairement tous les outils pour le faire.

Voilà pourquoi une comparaison des forces en présence favorise Infiniti. Et ça ne pourrait être plus évident qu’avec le nouveau QX60, un modèle qui a tout pour mettre dans sa petite poche un utilitaire comme le Buick Enclave. Et attention. L’Enclave est un modèle intéressant… ce qui veut dire que le QX60 est dans une classe à part.

Voyons ce qui le définit.

Organes mécaniques

En ouvrant le capot des deux modèles, on va trouver des similitudes. Les deux sont mus par des V6 (3,5 litres pour le QX60, 3,6 litres pour le Buick) qui sont chacun associés à des boîtes automatiques à neuf rapports.

Ça se compare en fait de puissance aussi alors que Buick offre plus de chevaux-vapeur, Infiniti, un couple plus généreux.

Deux différences notables viennent tout changer, toutefois. D’abord, la consommation. En ville, le Buick Enclave réclame 13,6 litres aux 100 kilomètres, soit beaucoup plus que les 12,5 litres du QX60. La différence est gigantesque. Et sur l’autoroute, autre gros écart ; 9,6 litres chez Buick, 9,0 litres chez Infiniti.

Mieux, il est possible de remorquer jusqu’à 6000 livres avec le QX60. C’est limité avec 5000 avec le Buick Enclave.

Avantage Infiniti, clairement.

Qualité intérieure

Lorsqu’on se glisse dans un Buick Enclave, on découvre un environnement de qualité. Cependant, puisque Buick n’est pas la division la plus huppée de General Motors (l’honneur revenant à Cadillac), on ne trouve pas tout le luxe que l’on souhaite à bord. C’est donc bien, mais on demeure sur notre appétit.

Évidemment, on ne ressent pas ce vide à l’intérieur du QX60 qui profite d’une refonte complète cette année. La présentation est impeccable et le choix des matériaux nous montre qu’on ne cherche pas à tourner les coins ronds ; tout est riche et au poil.

Dépréciation

Tout cela joue sur la dépréciation. Si vous souhaitez maximiser votre investissement automobile, vous faites une meilleure affaire avec le représentant d’Infiniti. La raison est simple ; il est identifié automatiquement à l’univers de luxe, ce qui est moins clair avec Buick.

Il faut calculer une différence d’environ 5 % dans la conservation de la valeur au cours des trois premières années, et l’écart ne fait que s’accentuer avec le temps.

Un meilleur véhicule, des capacités plus grandes pour le remorquage, une conduite plus douce et plus sentie, ainsi qu’une meilleure valeur résiduelle. Vraiment, le choix est facile ici.